Le changement, c’est maintenant ?

Le quinquennat de François Hollande finira comme il a commencé. Sous la pluie. Un dernier hommage rendu à ses concitoyens qu’il aura également rincés par un matraquage fiscal de grande ampleur. Quelques mois seulement après son élection, un signe prémonitoire aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Normal Premier en slip de bain avec Valérie, la femme de sa vie. Et bien maintenant ça y est, les Français y sont, en slip.

Ils pensaient avoir élu un président socialiste, un adversaire de la finance, un homme proche du peuple. De la trempe d’un Laurent Fabius qui, alors Premier ministre (et bien avant de confesser son amour des carottes râpées), allait chercher ses croissants en pantoufle. François, lui, les amenait à sa maîtresse en scooter. Rue du cirque évidement, quoi de plus normal pour un éléphant socialiste qui trompe énormément. Le seul mérite de Hollande a été de faire oublier la Rolex de son prédécesseur, en la remplaçant par son solex.

Président exemplaire, il a nommé Jérôme Cahuzac responsable de la lutte contre la fraude fiscale. Autant dire qu’il avait confié les clefs de la cave à un alcoolique. Circonstance atténuante, l’ex ministre savait que François n’aimait pas les riches. Il avait donc planqué son magot en Suisse. Par souci d’égalité et jamais avare d’un bon mot, Hollande se moquait aussi des plus pauvres. La critique étant relativement aisée, les sans-dents pouvant difficilement mordre.

Monsieur petite blague a alors déclenché de nombreux conflits à travers le monde, afin d’asseoir son autorité et laver l’affront infligé par Leonarda. Moi président, on allait voir ce qu’on allait voir. Alors les guerres se sont enchaînées : Mali, Irak, Syrie, et les victimes d’attentats en France se sont multipliées. Il avait promis le redressement économique : le chômage, les impôts et la dette ont augmenté. Il avait promis une France apaisée et moins clivée : plus de dix millions d’électeurs ont voté Front National. La France était un grand corps déjà malade. Il l’aura achevé. Tout comme le Parti socialiste, grâce à Macron, son Frankenstein politique. Entre les deux, ce ne sera pas une passation de pouvoir, mais un passage de témoin.

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